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Maraite F

2Les racines de la famille MARAITE à Hédomomt, par André Mathonet

Recherche de Monsieur André Mathonet Neuville-en- Condroz

Cette etude est consacrée à la recherche des origines de la familie MARAITE implantée dans la région de Hédomont et Bellevaux Ligneuville.

Elle s'est appuyée sur les recherches déjà réalisées par Monsieur Raymond Jacob de Malmedy et de Monsieur le Doyen Ledur de Ligneuville, deux personnes que je remercie tout particulièrement pour l'aide spontane qu'elles m'ont apportée.

De nombreuses visites aux Archives de I'Etat à Liége et aux Administrations Communales de Malmedy m'ont permis d'approfondir et compléter cette recherche.

Des investigations complémentaires devront encore être réalisées afin de clôturer cette étude et retrouver les rares descendants non encore rattachés au tronc commun.

Je tiens déjà à remercier tous ceux et celles qui ont collaboré d'une fagon ou d'une autre à ces recherches, soit par la transmission de photos de familie, d'articles, d'anecdotes ou tout simplement, en me rappelant leurs souvenirs.

La lecture du présent recueil va peut-être susciter d'autres témoignages: ils sont les bienvenus et seront probablement intégrés dans la prochaine édition.

Cette arbre généalogique concerne les descendants des Maraite de Hédomont.

De fait, il s'agit presque de deux familles distinctes, les Maraite de Hédomont et les Maraite de Bellevaux puisqu'il faut remonter aux environs de 1630 pour trouver un tronc commun entre ces deux grandes familles.

Néanmoins, tous les Maraite de la région sont les descendants de 'Dômes de Hédomont ne vers 1420 (ce surnom pour désigner celui qui habitait le 'dome' de Hédomont, ou demeure, grosse exploitation, ce mot venant du latin domus, maison).

Ce n'est que deux générationsplus tard qu'apparait 'Maréie', l'épouse de Johann Paul de Hédomont. Johann Paul étant mort bien avant son épouse, les enfants auront été désignés par 'les enfants de Maréie', d'où le nom de Maraite.

Le nom de Maraite a pris plusieurs formes au cours des siécles passés pour n'engarder finalement qu'une ou deux, à savoir Maraite ou Marette.

On trouve ainsi différemment et souvent dans la même famille les noms Marette, Maraitte, Maréette, Marede, Marete, Maraide.

Une branche semble aussi s'être développée à Stavelot vers 1660 et les descendants portent tous le nom de Marette jusque vers 1750; une autre apparait aussi à Xhoffraix vers la même période (Gaspar Maraite et Anne Léonard Marquet) ainsi que dans le quartier d'Outrelepont à Malmedy ( Paquea Marette).

Une étude doit encore être réalisée pour vérifier si ces familles peuvent ou non se rattacher au tronc commun, les Domes puis Léonard Pasquay Maraite de Hédomont.

II aurait été possible d'y rattacher aussi la famille Gabriel car cette famille a aussi les mêmes origines àHédomont par le mariage de Gabriel et Isabeau de Ronhier en 1621.

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3L´histoire des „Domes“ de Hédomont, par André Mathonet

Par André Mathonet.

En quelques lignes, je vais ici essayer de retracer l'histoire de cette famille implantée à Hédomont depuis le XVéme siècle et qui a donné naissance au moins à deux grandes familles répandues de la région, à savoir la famille MARAITE et la famille GABRIEL.

C'est grâce aux renseignements communiqués par M. Raymond Jacob de Malmédy, dont j'ai repris avec son autorisation des extraits entiers que ce volet de l'histoire locale a pu être retracé.

Cette reconstitution des differentes générations qui se sont succédé à Hédomont est possible par un examen minutieux des différents actes repris dans les “Fonds de Stavelot-Malmedy, partie Abbaye et Principauté”, documents actuellement conservés aux Archives de Liége.

Ces documents sont donc nettement plus anciens que les registres paroissiaux et les registres d'états-civils (les plus anciens registres paroissiaux de Malmedy Bellevaux datent des environs de 1620) et leur lecture en est d´autant plus difficile.

1e génér.: Domes de Hédomont (+-1420 à +-1500)

Le plus ancien document consulté date de 1.500 (11,791,68) ("Hoirs Thönus de Hiédomont") dans le texte: "ont comparu les enfants Domos de Hyedomont, à saoir: Poy, Pirot, Thomas, Johan Burlyr del Plange fiast (gendre) audit Dormos. Ils relèvent, puis reportent à Poy et à ses hoirs (= héritiers) N.B.: Poy, Pon, Pou, Pooz, Pons, …= Paul de Hédomont

En 1503 (II, 790): Hoirs Domus de Hédomont: Pon ou Pou, qui a toute la masure, Pirot, Thomas, soit trois fils et Johan Burlyr del Planche, gendre.

En 1514 (II,790,68): Hoirs Domes de Hédomont relevant: Ponce (ou mieux Poule) a toute la masure.

On peut en déduire donc que Domes (celui qui habitait le 'Dome') de Hédomont est probablement né vers 1420-1440, qu'il s'est marié vers 1460-1470 et qu'il est décédé avant 1500-1503.

En fait, qu'est-ce qu'une masure?

Le curé Toussaint nous en donne un bref rappel (01-IVF p 106-107,184-187)

Une masure (du latin “mansura” est une exploitation agricole composée d'une maison et de terres qui sont la propriété d'un supérieur, ordinairement membre de la noblesse ou gros propriétaire. Le supérieur d'une masure la tenait lui-même du seigneur foncier, c'est-à-dire, l'abbé de Stavelot et les Chapitres des monastères.

A tout changement de propriétaire, soit par héritage, soit par acquisition et aussi avant tout avenement d'un nouvel abbé, le supérieur d'une masure devait en payer les droits de relief. II êtait aussi obligé de tenir des registres bien soignés dans lesquels il inscrivait les noms de ses propriétées avec les tenants et aboutissants, les droits prélevés, etc.

La masure est exploitée par un tenancier ou masuir qui est tenu à certaines redevances envers le supérieur. II en jouit avec droit d'hérédité et ordinairement il peut céder ou aliéner ses droits à d'autres. C'est donc une ferme avec ses deux propriétaires: le supérieur et le tenancier.

Le propriétaire a les droits suivants: la mainmorte, le formariage, les issues, corvées, cens et rentes.

La mainmorte ou mortement est le droit du supérieur de prendre la meilleure bête de l'étable ou le meilleur meuble de la maison à I'occasion du décés du tenancier.

Le formariage ou droit d'issue ou de sortie est une redevance due par le tenancier quand un de ses enfants sortait ou se mariait hors de la masure. De fait, il fallait le consentement de la seigneurie pour qu'un enfant de la masure puisse se marier hors de la seigneurie ou avec une femme libre.

Les issues sont des droits de vente. Les tenanciers de masures pouvaient aussi posséder des terres en propre et les aliéner, ainsi que la masure en tout ou en partie avec l'assentiment du supérieur mais il devait payer les issues lesquelles, avec les frais d'écriture et les beuverages (dringuelle) se montaient à 12 ou 15% de la somme de la vente.

Les corvées consistaient en travaux que la famille du tenancier exécutait pour le supérieur, tels les journées de faux, de faucille, de râteau, de charrue, de charriage de foin, de furnier, de bois etc.

Les cens étaient des redevances fixes en argent que le possesseur d'une terre payait au seigneur du fief.

Les renfes étaient des redevances en nature, telles que des chapons (jeunes coqs), des poules, des oeufs, du foin, de la laine, du lin, etc.

2e génér.: Paul Dome de Hédomont (1460-1550)

Il est né entre 1460 et 1470, mort avant le 21 mai 1550.

Divers actes entre 1512 et 1543 (1,583,56; 1 584,55; 1 585,95,) montrent que Pons, fils Dome tient une masure à Hédomont.

Rappelons aussi, pour faciliter la lecture, que la constitution des prénoms à l'époque de faisait toujours en ajoutant le prénom du père en deuxiéme position: Paul Dome signifie, Paul fils de Dome.

A partir de 1550, c'est son fils Jehan Poell qui en est le tenancier (II 208).

Lors du premier recensement officiel connu (celui de 1524), cinq feux (foyers) sont dénombrés à Hédomont, dont Poll; les autres foyers sont: Michiel, Michiel le Tyxhon, Lynart Walket et Johan ernotte.

Le 2 février 1530, Paul de Hédomont demande des biens à Linar Ponchin de Reculémont pour sa fille N. veuve de feu Johan, fils audit Linar Ponchin, dont deux orphelins (II 63, 144)

Au recensement de 1544, Hédomont compte trois feux, dont Paul; les deux autres sont Hubert et Ernott frères, Johan Michiel.

En 1548 (II 791, 173), Paul Dhomes de Hédomont dont Johan fils Paul de Hédomont et Messire Toussaint : Paul a donc deux fils, dont un prêtre.

Le 3 mars 1548 (II 792,36), Paulus Dhomes de Hédomont met son fils Messir Toussaint à succession de la masure de Hédomont, lequel la remet immédiatement à son frère Johan pour bienfaits regus.

Le 29 mars 1554 (II 792, 91v), la masure Paul de Hédomont succédée à Johan Paul, son fils; un autre fils, Linard.

On peut en conclure que Paul de Hédomont détenait la masure de Hédomont et qu'il avait au moins trois fils: Messire Toussaint (le prêtre), Paul, Linard et une autre fille. On verra plus loin qu'il avait encore un autre fils Corneille.

21 avril 1550 (II 792,51): Linard cède sa part de la masure à son frère Johan.

En 1550 (II 792,53), Corneil est cité manant à Recht

Le 2 juillet 1550 (II 792,53) la fille a épouse Jehan Linard Pnchin de Reculémont, cité à la date comme filiastre de Paul. Ils ont eu Johan de Reculémont, cité en 1555 (II 792, 104) et Sophie, épouse de Jaspar, fils Antoine Jehan Paquay delle

Francheville, cité en 1555 (Jaspar delle Francheville)

Le 10 janvier 1557 (II 792,131), Corneil de Hédomont manant à Recht reconnait qu'il a regu de Johan Paul de Hédomont 500 florins

3e génér.: Johan Paul de Hédomont (1500-1560)

Probablement ne vers 1490-1500 et mort avant le 2 jullet 1560.

En 1550-1552 (I 588), Jehan Poell tient la masure.

Le 3 mars 1548 (II 792,36), Paulus Dhomes de Hédomont met son fils Messire Toussaint à succession de la masure de Hédomont, lequel la remet à son frère Johan.

6 juillet 1555 (II 792,104v) Johan Paul de Hédomont, oncle de Jaspar delle Francheville et de Johan de Reculémont; sentence entre Johan Paul de Hédomont et Corneil de Hédomont son frère. II est question de la masure de feu Paul de Hédomont leur père.

2 aout 1560 (II 792,163): Marie relicte (= veuve) Johan Paul de Hédomont. II est oratiquement certain que c'est cette Marie - Mareie- qui a laissé son nom aux MARAITE; le père étant mort, les enfants et le foyer ont été désignés par un nom rappelant la mère.

6 juin 1561 (II 792,163) pour Marie relicte Jehan Paul de Hédomont, Corneil, fils Paul de Hédomont se dit satisfait des partages.

La mère, Marie Stefen et Johan Paul ont eu aussi une fille Jehenne qui épousera Querin fils de Lambert et une autre fille N. qui épousera Linard Henry le Gros de Hermamont.

4e gener.: Pasquay fils Johan Paul de Hédomont (1540-1630) dit aussi Paquay Marie, ou Marée d'ou Maraite

2 octobre 1582 (II 792,434); Paquay Johan Paul de Hédomont et Linard le Gros de Hermamont

1610-1611 (ACM 62,71, Curé Jehin): Pacquay Marie de Hédomont doit 4 copes de rente; tous ont payé jusqu'au 5.1619, sauf Pacquay Marie

1620-1626 (ACM 62,71) : Pacquay Marée de Hédomont

16 mai 1574 (II 792,392) : Pasquay fils Johan Paul acquérant de Querin fils feu Lambert les biens parvenus à sa femme Jehenne depar Marei Stefen relicte dudit Johan Paul, puis Pasquay reléve la masure.

10 octobre 1582: Pacquay Jehan Pol de Hédomont et Linard Henry le Gros de Hermamont. Paquay garde la masure.

30 avril 1636 (II 795, 276): Quirin Jacob de Sourbrodt acquérant des Hoirs Pasquea Jehan Paul dit Maree de Hédomont: Jehan, hoirs feu Gabriel son frère, Linar et pour Pirot le pape son soroge, et Renard Pierre.

N.B.: II s'agit donc bien ici de Linard Paquay Maraite, soit Linard Paquay Jehan Paul de Hédomont, que nous retrouvons à la date du 3 aout 1632 (II 795,224) lors d'une donation réciproque entre Léonard Pacquea Jehan Paul de Hédomont et Suzanne fille Pierre Hubert d'Aspert, conjoints.

10 juillet 1632 (II 795,223v): Hoirs Pacquea Jehan Paul dit Mareie de Hédomont relevant: Linard fils, Jehan absent, Marie épouse de feu Henry le fils, Renard Pierre du Ronxhy, beau-frère, Sabeau epouse de feu Gabriel aussi fils, Pirot le Pape gendre

Un des ses fils, GABRIEL, ne en septembre 1630 (Reg. Henrot, 241) épousera le 24 mars 1621 Isabelle (ou Sabeau) Jaspar de Ronchier; c'est de lui que provient le nom de la famille GABRIEL de la région.

Une fille Anne, épouse le 29 novembre 1625 (Rég Henrot, 252) Renard fils de Pierre du Ronchier et Anne. Le couple habite au Ronchy. Un fils Pierre est ne en 1627 et est mort en 1702. Leur descendance y habite sans interruption. La maison change de nom par le mariage en 1730 de A.M.Pierre de Ronchy avec Caspar Jean Jouste originaire de Butgenbach (B 1/50).

Linard (ou Léonard), épouse vers 1630 Suzanne, fille Hubert Piro d'Aspert.

Jean épouse probablement N, fille Jaspar de Ronchier, car il habite au Ronchier dès 1624 (Mambours 1,188). En 1632, il est cité comme "successeur de Jaspart de Ronchy" pour une dette.

Par contre, une Marie "des Fisez", épouse Jean Pasquea, meurt en 1626.

Henry épouse Marie, fille Hubert Pirot d'Aspert et meurt vant 1632. Ce couple n'a pas d'enfants.

Marguerite, citée en 1629, épouse Pirat ie Peps de Ster

5e génér.: Léonard Paquea Maraite de Hédomont(+- 1590 à 1655)

Léonard Paquea Maraite est probablement né vers les années 1580-1590.Son mariage avec Suzanne, fille Pierre Hubert Piro d'Aspert eut lieu vers les années 1620-1630.

Le 3 aout 1632 (11 795,224), nous notons une donation réciproque entre Léonard Pacquea Jehan Paul de Hédomont et Suzanne Pierre Hubert d'Aspert, conjoints.

Léonard est souvent cité dans le livre des Mambours de la paroisse de Bellevaux parce qu'il fournit des hosties, des chandeliers à l´église.

Ses héritiers sont (II 796,184):

- Marie, née le 15 mai 1633

- Jean, né le 26 décembre 1634

- Henry, né le 9 mars 1636

- Léonard, né le 4 mars 1640.

Deux de ces enfants vont fonder les deux branches de Maraite, une à Hédomont, l´aute à Warche-Bellevaux.

Léonard Pasquay Maraite de Hédomont, né en 1640, épouse en 1669 Catherine Grosjean de Falize. II mourra le 11 octobre 1693 et elle, le 26 novembre 1696 aprés avoir donné naissance à sept enfants. Godefroid et Léonard, deux de ces enfants auront une descendance importante dans ce village. Henry Maroette, ne le 9 mars 1636, partira s'installer à Warche, prés de Bellevaux. Il épousa une certaine Pétronelle et mourut en 1702.

II n'y a plus de doute é avoir sur l'origine commune de cette branche de

Warche/Bellevaux avec celle de Hédomont. De nombreux actes retrouvés dans les "Fonds de Stavelot " le montrent à plusieurs reprises (se referer aux extraits aux chapitres suivants G et H) : Henry de Warche est bien le fils de Léonard Pasquea de Hédomont.

Un des enfants de Henry Maraite de Warche, Jean Maraite de Warche né en 1670 sera le témoin au baptème d'un fils à Léonard Maraite de Hédomont en 1700, donc de son cousin.

Léonard Pasquea le père, est fréquemment cité dans l'éöglise de Bellevaux; un des ses fils se serait ainsi installé dans un village proche, Warche.

Deux de ses enfants à Henry Maroette, Henri Maraite de Warche et Jean Maraite de Warche épousérent deux soeurs, Jehenne et Marie, deux filles à Godefroid (Rimé) de Bellevaux, donc des héritiéres avec deux autres soeurs, Catherine et Anne, de la Maison de Belvaux, ancienne seigneurerie dont les origines remontent au début du XlVéme siécle. Cette histoire sera développée plus en détail plus loin avec la famille Maraite de Bellevaux.

Seul Henri de Warche aura une descendance Maraite dans la région de Bellevaux et continuera cette deuxiéme branche principale des Maraite.

La famille Maraite de Bellevaux.

Comme nous l'avons déjà évoqué lors de I'histoire de la famille 'Domes' de Hédomont, nos ancêtres, un descendant des Maraite de Hédomont, Henry, le fils à Léonard età Suzanne Piro d'Aspert vint s'installer au village de Warche près de Bellevaux vers les années 1650-1660.

Nous avons aussi évoqué le léger doute qui subsiste quant à l'origine certaine de cette branche qui donnera naissance à la grande famille des Maraite de Bellevaux.

En fait, ce doute est très faible si on rassemble tous les documents en notre possession.

Henry, né le 9 mars 1636 est bien le fils de Léonard Maraite de Hédomont ainsi que le témoigne les registres de Malmedy. Cette famille avait quatre enfants dont Léonard qui continuera la branche des Maraite de Hédomont.

Léonard Paquea Maraite (le père) était souvent cité dans le livre des Mambours de la paroisse de Bellevaux pour ses dons en hosties, chandelles, etc.

Un des fils à Henry Maraite de Warche, Jean Maraite de Warche, né en 1670 sera témoin au baptême d'un fils à Léonard Maraite de Hédomont, en 1700, lequel serait donc son cousin.

Le 3 juin 1630, nous pouvons lire dans les 'Fonds de Stavelot-Malmedy', un acte de "cognaissance et obligeance" pour Henry Pierre de Warche concernant les hoirs Pacquea Jehan Paul dit Marette de Hédomont, dont entre autres Léonard, le père à Henry.

Dans ces mêmes "Fonds de Stavelot-Malmedy", registre 796, page 184, on y lit un acte de succession passé le 17 septembre 1670 en faveur des "hoirs" (éritiers) de Léonard Pacquay Maraye,à savoir Léonard fils, Henry, Jean et Marie. Le même jour fut conclu un accord d'échange entre Estienne Godfrind Etienne de Lasnenville et Linard Pacquay Maraye de Hédomont (fils): Etienne échange des terrains "aux environs de la beolle sur Maronfas" qu'il avait en gage de Henry Piere de Warche; ce dernier les avait reçu de feu Léonard Pacquay Maraye de Hédomont.

II avait donc des liens ou obligations qui liaient Léonard de Hädomont et une famille en place ä Warche, Henry Pierre, à l'époque de la naissance des enfants de Léonard, dans les années 1630. C'est probablement une des raisons pour lesquels Henry Maraite, appelé 'Maroette' dans les premiers actes de Bellevaux, vint s'installer dans ce village de Warche près de Bellevaux.

II est remarquable de constater que, à cette àpoque, Warche comptait autant d'habitations que Bellevaux.

Lors du recensement de 1544, an denombrait déjà à Warche et 'tilhol' six feux, soit Pirot le tilhol, Johan, Renier vachelot, Bastinet, Piettre et Henry johan noel.

Etant, ni historien, ni expert en la matiäre mais amateur et fouineur d'archives, je peux néanmoins trouver deux explications ä I'importance relative de ce hameau:,

- en consultant une des premières cartes existantes de la région (carte Tranchot au début du XIXéme siécle), on peut constater que Warche se trouve sur un axe de communication entre Bellevaux et Challe/Stavelot. C'était le chemin le plus direct pour rejoindre la principauté de Stavelot, la route de Beaumont n'étant pas encore construite.

- Warche avait aussi son 'petit château' comme an peut le voir dans l´étude de M. Zander "BELLEVAUX, contribution à l'histoire locale". Cette petite seigneurie remonte, selon cet auteur, peut-être au Xe siécle.

A l'époque de l'arrivée de Henry Maraite dans ce village, le château existe toujours et est la propriété du "gros seigneur de Warge". Ce n'est qu'en 1696 que ce château fut vendu au chapitre de l'abbaye de Malmedy.

Par aprés, ce bâtiment sera complètement détruit, et plusieurs maisons de ce village ont probablement été construites ou rearées avec des matériaux provenant de ce site.

On peut aussi remarquer que la route menant de Warche à Chevaufosse par les crêtes n'existe pas encore au deut du siécle passé: il fallait longer l'Amblève jusque Lodomé pour trouver un petit chemin permettant de rejoindre ce village.

Une maison était d'ailleurs construite à l'emplacement de l'actuel carrefour vers Chevaufosse; sa destruction date probablement de la construction de cette nouvelle voie d'accés; c'était l'ancienne maison Lecoq dont on devine les vestiges de quelques pans de murs dans le virage. Cette maison fut aussi habitée par la famille Aleff, dont Marie Catherine, épouse de Clément Joseph Maraite.

Henry Maroette de Warche épousera une certaine Pétronelle. Nous n'avons pas d'autre renseignement à son sujet, sinon qu'elle est morte le 22 avril 1710 à Warche. Ils auront quatre enfants, Léonard, Henry et Jean et Jehenne, nés vers 1660-1670. Léonard n'aurait pas de descendance, Jehenne s'installera à Chevofosse aprés son mariage avec Antoine Nouprez.

Les deux frères, Henry et Jean épouseront deux soeurs de Bellevaux, Jehenne et Marie, filles héritiéres de la Maison Godfroid de Bellevaux; cette illustre famille descendante des seigneurs de Belva s'éteignant donc à cette époque faute de descendance male.

Jean restera au hameau de Warche; sa fille Pétronelle épousera Henri Lecoque de Warche mais son fils Henry mourra en célibataire. Cette première branche des Maraite de Warche s´éteint donc rapidement.

L'autre frère Henry et Marie fille Godfroid viendront s'installer à Bellevaux; trés vraisemblablement dans l'ancienne maison Maraite.

Comme le signale Zavier Zander, il s'agissait probablement de la demeure des domestiques des seigneurs de Bellevaux, dont le château se trouvait en contrebas dans les prairies.

On pourrait dès lors supposer que cette demeure passa dans la famille Maraite suite à ces deux mariages avec les héritiéres de Godfroid de Bellevaux.

C'est sans doute pour rappeler ce lien avec cette famille illustre de ce village que le nom de Godfroid se retrouve dans les prénoms de trois générations succesives des descendants Maraite:

Godfroid Maraite, fils à Henri, ne en 1701

Godfroid Antoine Maraite, petit-fils à Henri, né en 1732

Godfroid Josephus, arriére-petit-fils àHenri, né en1769

II faut néanmoins signaler un acte de donation devant le Notaire Dombret de Malmedy le 10 fèvrier 1691, léguant tous les biens restants de feu Godfroid de Belva à son frère Philippe de Belvaulx et à sa soeur Jehenne de Belvaulx, bourgeois à Malmedy. Godfroid cédait ainsi ' le peu de bien qu'il lui restait après l'incendie derniére de Malmedy (*), malade sur son lit, sain et entier d'entendement...'

(*): I'incendie du 4 octobre 1689 par les troupes françaises de la garnison de Luxembourg, incendie qui détruisit 600 maisons (sur 660) et qui ruina presque totalement le commerce local, incendie pour éviter que les troupes impériales ne fasse de Malmedy leur quartier d'hiver et profiter de l'engrangement exceptionnel de grains et fourrages.

Beaucoup d'articles ont deja été edites au sujet de la maison Maraite de Bellevaux, notamment par M. Zander de Bellevaux.

Cette maison construite en charpente de chéne fut endommagée lors du dernier confiit mondial. Le torchis de la façade fut remplacé par des briques puis recouvert d'un mortier en ciment.

La porte d'entrée porte I'inscription "Anno Domini 1592". Le fronton avec cette inscription se trouvait jadis dans le faitage du toit, ce qui prouverait que la maison fut transformée à cette date.

Ceci est confirmé par un document décrivant l´état du bâtiment en 1842 et destiné à couvrir les risques incendies.

On y lit: ' Maison d'habitation appartenant à Miche Maraite de Bellevaux.

75 pieds de longueur et 32 pieds de larger.

Premier étage, 10 pieds; 2éme tage 9 pieds et le grenier 12 pieds de hauteur.

Le cercle est construit en bois en argile.

Etat du sol:

La cuisine est pavé en pieres, la chambre é feu est planché et deux autres chambres sont planchés; les cinq planchés et le grenier sont planché et un fournil est construit dans le corps de logis.

Recouvrement:

La cuisine est pavé en pieres la chambre à feu sont plafonnés les autres planché sont planchés et le grenier est couvert par la toiture les caves est voutées en pieres

Toiture:

Le corps de logis est couvert en ardoises les écuries la grange et les remises sont couvert en chaume.

Les cheminée et la chaufferie sont en pieres rupis en argile.

Deux portes à deux batanst, 13 portes à un batanst, 6 fenètres à deux batanst

et 13 à un batanst.

La construction contient comme espace une cuisine, trois chambres, quatre planché, un grenier une caves deux 6curies de bêtes une grange et deux remises.

Situation: ayant la distance par un bout de 14 pieds de la maison voisine

Etat et âge: toute la maison est en bonne tat qu'oi-qu elle à été bâtie l'an 15014 (=1514) .Les réparations nécessaires n'y ont pas manqué la grange les écuries les

remises ont été reconstruit en neuf l´'an 1810.

Toute la maison est en bonne état et an y exerce aucune profession dangereuses sous le rapport du feu.

Evaluation: 1.000 thalers.

Pourquoi la maison a-t-elle été transformöe en 1592? Peut-être existe-t-il un lien avec un autre incendie de Malmedy en juin 1587 par la sinistre bande de Martin Schlenk de Nideggen qui pilla et incendia quantité de maisons?

Cinq ans après, la maison était ainsi reconstruite.

Sept générations au nom de Maraite occupèrent successivement cette demeure, dont, lors de la dernière génération, Henri Maraite, mon grand-père.(André Mathonet)

Quelques actes notariaux nous rappellent encore aujourd'hui les différents partages:

Godfroid Antoine Maraite, meunier à Bellevaux, (la deuxième génération à y habiter) epoux de Marie Jeanne Maron de Reculémont mourut le 11 septembre 1809 aprés une longue maladie. Sa deuxiéme femme Anne Catherine Remy-Paquay dont il n'eut aucune descendance lui survécut jusqu'en 1821. Ses deux enfants, Michel de Bellevaux et Quirin de Planche se partagerent l'heritage le 23 novembre 1809 (Notaire Krings à Malmedy ).

Michel Maraitte aura et emportera la maison patemelle située à Bellevaux avec appendices et dépendances ainsi que le jardin et la prairie dite Cortil vis-à-vis la maison..

Michel Maraite et Quirin etaient aussi les propriàtaires du moulin de Bellevaux, lequel fut cédé à leur grand-père Godfroid en 1746 par Godfroid de Belva (ou plutôt ses héritiers, Godfroid étant mort vers 1690 ).

Michel et Quirin cédèrent le moulin le 12 juillet 1824 (Notaire Krings à Malmedy, n° 115) à Thomas Mayeres:

Michel Maraite et Quirin Maraite, assisté de son épouse Marie Maraite cédent au sieur Thomas Mayeres, meunier demeurant à Malmedy, leur moulin à grain situé àBellevaux, connu sous le nom de vieux moulin de Bellevaux, avec appendices, dépendances ainsi que le mécanique y existant, lequel moulin est chargé des rentes en natures dont la désignation suit... pour la somme de 250 thalers de Prusse.

Michel Maraite épousa en 1797 Marie Françoise Jacquemotte de Lodomez; il mourut avant 1863, date du partage d´une partie de ses biens devant le Notaire Guldner à Malmedy entre Henri Joseph et Henri François Maraite.

Henri Frangois époux de Anne Marie Letronne était alors proprietaire de la maison, puisque, après sa mort, un partage devant le Notaire Lützeler de Malmedy, le 11 mai 1897, entre Marie Therese Maraite épouse de Henri Joseph Maraite de Ligneuville et Clement Joseph Maraite cultivateur à Bellevaux, attribua à Clement Joseph les dependances et appendices.

Leurs deux fils, Henri Maraite (1882-1960) et François "Joseph" (1884-1969) construisirent en 1912 l'actuelle maison Bertrand Maraite à Bellevaux. Après son mariage en 1911 avec Sylvie Dumoulin de Lodomez, Henri y habita juqu'en 1922. L'ancienne maison Dumoulin de Warche, construite en 1891 était devenue libre; Henri Maraite (1882-1960), le fils de Clement et de Marie Catherine Aleff ira y s'installer.

Aucune indication ne permet d'affirmer que cette nouvelle demeure, pratiquement detruite lors de la derniere guerre, se trouve au même emplacement que celle de leurs aieux, sept générations avant;

Une bibliographie plus detaillee suivra à son sujet, car sa vie fut bien remplie.

On y rappelera de nombreuses anecdotes sur "Henri l'mouni", sa vie consacrée à la chorale de Bellevaux, son expérience d'organiste, les "rmédes" celebres chez les Maraite, etc.

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4La généalogie MARAITE vérifiée au moyen d'extraits d'époque, par André Mathonet

La généalogie MARAITE vérifiée au moyen d'extraits d'époque

1ère, 2ème et 3ème generations:

Extrait actes de succession II 792,36 (Fonds de Stavelot Malmedy, partie Principauté, registre 792, page 36)

Jehan fils Paul de Hédomont et messire Toussaint son frère.

L'an quize cent quarante huit le 3e de mai (marse?) comparut personnellement pardevant nous Paul Dhomos de Hédomont, lequelle spontanément et sans quelque constraine (contrainte) (myst?) son fils messir Toussaint sa pleine succession et deliance de tout ce que eschuer et succécier leur fouldroit de la massure et appendices qui furent à Dhomos dudit Hédomont (*) ly suit diabile enthièrement de mot à mots, y quittant et renonçant, say faisant (mort) en ...fit dudit messire Toussaint cequelle la relevat qu'en nous requérant parmi Ernold de Rogister son mambour, à notre enseignement luy relever en obtint ban et relieff, le tout à notre enseignement, présent les soubescripts...

(*): note en marge: "laquelle ledit Paul tient au présent.

I'an et jour (prescrit?) repourta messire Toussaint susdit son mambour Emold en la main de notre mayeur susdit ladite massure et cy dessus relevée, en nom, personne et.. de Johan son frère, hoirs et successeurs y quittant et renongant en pure donation et pour aui) en remonstrer en recognance de certains bienfaits à luy faicts depar le dit Johan son frère .... Quoy faicts, ledit Johan à nouster enseignement en fit advisé et en obtint sous solennité de bis acoustumées ... et tant, ledit messire Toussaint fit sa (profession) et seriment sacerdotalle,... et ledit Johan fit son seriment....

De ceci an en déduit que:

Dhomos (le père, 1ére génération) avait la masure de Hédomont, qu'il est mort avant 1548. Paul Dhomos (le fils de Dhomos, 2éme génération) est en vie en 1548, qu'il a deux fils (Messire Toussaint et Jehan)

Paul Dhomos s'est mortifié en faveur de son fils Toussaint (prêtre), lequel a donné la masure à son frère Johan Paul Dhomos (3éme génération) pour bienfaits rendus.

 

3éme génération:

Extrait actes de succession II 792,163 (Fonds de Stavelot Malmedy, partie Principaute, registre 792, page 163)

Pour Marée relicte (veuve) Jehan Poul de Hédomont

Le 5.éme jour de juin en Pan 1561, ... Corneil fils Paul de Hédomont, cognu et spontanément confessé quant aux biens qui luy advait jadis esté par nous sentendé et des' quels Johan Paul mary de ladite Marrée estait tenu envers ledit Corneil ainsi qu'en qu'il en estaoit bonniment et contenté enthiérement Si en quitant ladite Marée et ses hoirs et les autres, .... et présent Johan de Stavelot, mayeur et Johan... sergeant'

Ici apparait les premières indications de la formation du nom "MARAITE". Marie Stephen veuve de Jean Paul de Hédomont partage des biens avec son beau-frère Corneil.

II s'agit de la troisième génération des Domes de Hédomont

4éme génération:   

Extrait actes de succession II 792,434

Pacquea Jehan Pol de Hédomont Linard Henry le gros de Hédomont son beaufrère.

Le 10è jour du mois d'octobre 1582 comparurent pardevant nous les                                   Sermoneur et Eschevins soubescrits les prédits Pacquay et Linard beauxfrères lesquels nous ont dit et remonstré que tant en suivant lesdits partages matrimonials accordés depuis faits, lesdits Pacquay debvait être et demeuré héritier et propriétaire de la mazure sique il tient au lieu de Hédomont et meult de messires du Chapitre voir toutefois d'aultant que couvrir le portion filiale dudit Linard résuré toutefois certains quartier de champs tenants situés auprès de la voie d'Otaimont joindhan d'ung cousté aux hoirs Jehan Michel dudit Hédoumont et d'autres audit Pacquay ainsi que .... et masses plantées le démonstrèrent Et avoir certains salis faits enthiers par dessus Diftlot alan jusques au gros bois qui demeure audit Pacquay et ainsi par limites à planter la soy s'en fera / lesquels deux pièces susdites Linard et tient de la mazure par consentement de messires susdits et aux conditions cyembas....Et ledit Pasquea tient et devra tenir et avoir la susdite entièreté d'ycelle mazure et parmi partager matrimonaux et accords en faveur Linard son beaufrère'

5eme génération:

Extrait actes de succession II 796,

Cognaissance et obligeance pourHenry Fran9ois dit Querelle de Lamonriville

concernant les hoirs Pacquea Jeahan Paul dit Marette de Hodemont

Ledit 3é de juin 1630 comparurent en personne pardevant nous Léonard, Gabriel faisant partie tant pour lui que son frère Jehan, Henry, tous quattre fils feu Pacquea et Mathy Mostarde, sy que mambour en ce cas pour Marguerite fille absente, et soy portant mesmement forts et puissans... Léonard et Henry pour Renard Pierre de Ronschier leur soroge absent (beau-frère) lesquels conjointement

reconurent... d'avoir obligé et hypothéquä envers ledit... Henry Frangois vingt un journaux sur maronfas pardessus la heid entre la voie du pont et de Bellevaux en concurrence d'une soulte de treize florins brabangons pour chaque Journal quels (remanent?) à deux cent septante trois fl. BB de ... quels joumaulx ledit querelle pourra (debminer?) librement jusquan remboursement desdits 273 fIbb...

6éme génération:

Extrait actes de succession II 796, page 184: c'est ici qu'apparait le branche de Warche (Henry Maroette)

Les Hoirs Leonard pacquay Maraye Relevants afeauvir Leonard fils tant

pour luy que pour Henry et Jean les freres et Marye sa soeure.

Le 17me jour du mois de septembre 1670 comparut lesusdit Leonard lequel partage faisant come dessus et demandé don ban et relatifs .... bien leurs devolus par le trespas de leurs feu pere et mere a ... qui sont sittué, ex gisants au heu de Hédomont, manants de la masure pacquay Jan Paul dit Maraye grand père des relevants a Messeigneurs du noble chapitre deceleci lesquels biens ils retiennent et s'oblignet de desnomer pertinentment et specifiquement aux partages de quittances l'un sur l'autre qu'ils feront.... Ce que leurs at est accordéle bon droit d'un „rharon saind“ Et mis en garde de .... Semoneur Masson Bodesson Lymbourg Gilson et ... Eschevins...

Estienne Godfrind Etienne de Lasnenville eschangeant d'une Et Linard Pacquay Maraye de Hedomont Contreschangean d'autre part.

Le 17me jour du mois de septembre an 1670 pardevant nous Mayeur et Eschevins de la cour du noble chapitre de Malmedy sont personnellement comparut ledit Estienne lequel est susrapporté es mains de nostre semonneur Labuchette et vesture de'cincs' et demy iournaux d'estienterges, proche et aux environs de la beolle sur Maronfas, lesquels ils tennait gagièrement par les mains de Henry Piere de Warche; qui les avait en esse forte de feu Leonard pacquay Maraye dudit Hedomont, mannant (moinant?) de la massure de Messieurs du noble chapitre, endit Hedomon, et aux environs. Ce qu'il fit par forme deschange en faveur dudit Leonard pacquay Maraye present acceptant au mayon

7éme génération:

Extraits Registre paroissiaux de Bellevaux (Archives de Liège)

Anno 1699 2secunda augusti conjuncti subt matrimonialiten Henricus Maraitte ex ... Warche et Joana filia Godefridi /Rime de Belvaux

Mariage le 2 aoùt 1699 de Henri Maraite de Warche (code PAHRHE) et Jehenne fille Godfroid/Rimé de Belvaux

Henri est le fils d'un autre Henri Maraite qui vint s'installer à Warche et cità dans l'acte de succession précédent (hoirs de Leonard Pasquay Maraye)

Anno 1711 22da martii obiit Henricus Maraitte ex Belvaux omnibus sacramentis munitus.

Le 22 mars 1771 mourut Henri Maraite de Belvaux, muni...

C'est l'acte de décés du même Henri Maraite

Coincidence?. deux actes de décés auparavant, sur la même page, an y fit aussi l'acte de décés de Godefroid de Belvaux, père de Jehenne, l'épouse à Henri.

Anno 1711, 7ma martii obiit Godefridus ex Belvaux omnibus sacramentis munitus Le 7 mars 1711 mourut Godefroid de Belvaux...

8éme génération:

Le 8 aoust 1701 at été baptisé Godefroid fils à Henri Maraite de Belvaux, la mère Jehenne fille Godefroid Rimé de Belvaux, le parrain Jean fils à Jean Godefroid de Chevofosse la marraine Jehenne rille à Jean Bragard de belvaux

9éme génération:

Godefridus Antonius Filius Godefridi Maraite et Maria Colienne legitimorum conjugum ex Belvaux 16 januarii 1732 baptizatus fuit Suscipientibus eum de sacro fonte Antonio Marllij Are e x Lasnenville et Joanna Colienne ex Weismia

Baptême de Godefoid Antoine Maraite le 16 janvier 1732, fils à Godefroid Maraite et Maria Colienne de Waimes . Godefroid épousera en 1767 Marie Jeanne Maron de Reculémont et décédera en 1809

10éme génération:

Michaël-Josephus Filius Godefridi-Antonii Maraitte et Maria Joanna Maron legitimorum conjugum ex Belvaux baptizatus est quarta decembris 1770 suscipientibus eum R.D; Michaele Maraitte presbiterex prolis patrius etiam ex Belvaux et Helena Maron ex Reculemont

Baptême de Michel Joseph Maraite le 4 décembre 1770, fils à Godefroid Antoine et Maria Johanna Maron de Bellevaux. Le parrain est Michel Maraite, (son oncle) qui fut vicaire à Champagne de 1768 à 1814.

Michel Joseph épousera en 1797 Marie Françoise Jacquemotte de Lodomez

11 éme génération:

Naissance de Henri François Maraite le 22 janvier 1808, fils de Michel Joseph Maraite et Marie Françoise Jacquemotte. II épousera Letronne de Chevofosse

12 éme génération:

Naissance le 19 décembre de Clement Joseph, fils de Henri François Maraite et Anna Maria Letronne.

Il épousa en 1881 Marie Catherine Aleff de Reculémont et est le père de Henri Marie de Warche, époux de Sylvie Dumoulin les grand–parents de André Mathonet.


La famille MARAITE de BAUGNEZ

Martin Maraite est ne é Hédomont le 11/11/1708 et fils de Godefroid et Marguerite Marechal de Wallendorf.

II épousa le 3/12/1733 Marie Catherine Steffen et, au début de son mariage, il habitait probablement Hédomont.

En 1739 il vivait à Arimont, là où naquit François le 10/4/1739.

II vint probablement s'installer à Baugnez entre 1739 et 1747, car Martin y est né le 18/5/1747.

Martin mourut à Hédomont le 22/12/1781 (sa femme Marie Steffen disparut déjà en 1758). Après la mort de son épouse, et une fois ses enfants mariés, iI quitta vraisemblablement la maison de Baugnez pour se retirer é Hédomont.

François Maraite épousa Marguerite Grégoire de Chôdes le 19/11/1760. II habitait probablement avec Godefroid dans la maison Maraite côté Arimont car tous ses enfants (il en eut 13) sont nés à Baugnez. Ce n'est que vers 1785 qu'il construisit sa maison en face, comme le témoigne l'acte de notaire repris ci-après.

II mourut à Baugnez le 30/7/1800.

Le 23/6/1784, la maison Maraite de Baugnez (côté Arimont) est partagée entre deux enfants de Martin, à savoir Godefroid Maraite et Frangois Maraite marié à Marguerite Grégoire (Etude Notaire Kaffin à Malmedy)

"voulant le mieux qu'il leur sera profitable diviser et partager les fonds, maisons, appendices et dépendances situés à Baugné, qu'ils possédent en commun depuis le partage qu'ils ont eu faits avec leurs frères soeurs de biens délaissées par feu leur père, ils nous ont déclaré comme par cette ils déclarent d'avoir concu et arrêté, entre eux la convention et arrangement suivant savoir:

Godfroid Maraite emportera pour sa part le corps de logis donnant sur et contigu à la grande prairie en dessous les écuries de vaches y annexées la grange dite bative du côté, de devant jusqu'au deux portes qui se trouvent, celle sortant de son étable de vaches donnant sur la dite bative l'autre vis à vis qui appartiendra à François Maraite, donnera sur ses établieries à construire.

2te Il construira en commun et avec son frère et à frais égaux la séparation de la ditte bative.

3te II possédera et jouira seul de tout le paire qui est devant des deux maisons du die du levant il aura son passage libre par le chemin y aboutissant avec chevaux charettes boeufs vaches enfin tel qu'il a été utilisé de tout temps.

4te II aura l'ecurie de chevaux situé devant la maison longeant la grande prairie

5te II aura et possédera pour sa part le petit jardin situé en dessous de la maison avec la moitié du grand cortil cette ditte moitié étant en derrier du cote du levant.

6te II aura le fond du fournil joindant en coulant de la fontaine, les décombres restant au profit de Francois Maraite qui les démolira l'année prochaine pour établir sa maison "

Comme nous le voyons sur cette acte, Frangois Maraite construisit donc la maison "Maraite" vers 1785 sur les ruines d'un autres bâtiment.

La maison „Maraite“ côté Arimont, construite avant 1784

Quel était donc cet ancien bâtiment?

Selon des informations du curé Toussaint, le village de Baugnez se trouverait sur le site d'un ancien cimetière mérovingien.

Dans les caves de l'actuel bâtiment, on peut encore voir un emplacement rectangulaire qui serait le contour d'une ancienne tombe. Aucune fouille n'a encore été, effectuée pour confirmer ce fait.

Signalons aussi que le village de "Baugneis" était déjà cité lors du recensement de 1544 et comptait deux feux (Pacquea et Johan le Roy); ces deux maisons seraient probablement les maisons actuelles Mathonet-Maraite et Lejoly.

Dans les archives du même notaire Kaffin à Maimedy, on peut trouver à cette époque une anecdote quelque peu savoureuse:

Le 5/3/1786, Godefroid Maraite de Baugnez, jeune homme, apprenant que Marguerite Blaise d'Arimont, avec laquelle il était près de s'envoler en noce, était à la veille de se marier avec un autre...

Bref, il tenta par notaire interposé de s'opposer au mariage de sa dite promise. Ceci, vu avec le recul, sans doute sans succés puisqu'iI mourut en célibataire le 25/4/1790.

Le 26/2/1793, les bien laissés par Godefroid à Difflot (près de Hédomont) sont partagés entre Hubert Maraite de Maimedy Frangois Maraite de Baugnez Frangois Heinen époux de Anne Marie Maraite.

Catherine Maraite d'Arimont veuve de Paul Lorent Catherine Blaise de Hédomont veuve de Martin Maraite Jean Quirin Piron d'Arimont et Jeanne Thérèse Blaise.

Un des fils à François, un autre François, ne le 24/3/1773 occupa la maison côté Baugnez car ses cinq premiers enfants qu'il eut de Marie Lamby sont nés aussi à Baugnez (le dernier en 1812).

II quitta le village de Baugnez entre 1812 et 1815 pour s'installer comme aubergiste à Malmedy.

Les bâtiments côté Baugnez, en indivision depuis le décés du père François mort en 1800, seront vendus le 8 fèvrier 1820 à Jean Hubert Cavens, marchand tanneur de Malmedy (Notaire Krings à Malmedy).

Les héritiers furent donc les frères et soeurs de François (le jeune) soit:

Frangois Maraite, aubergiste lequel habite maintenant à Malmedy.

Léonard Maraite, voiturier à Malmedy.

Jean Godefroid Maraite, voiturier à Malmedy.

Qurin Maraite, cordonnier à Malmedy.

Anne Catherine Maraite, épouse de Paul Franck, ouvrier de tannerie à Malmedy.

Marguerite Thérèse Maraite, servante à Andrimont.

Par la suite, cette maison changea encore à diverses reprises de propriétaire:

Henri Frangois Blaise est cité comme propriétaire en 1854:

Henri François (ne en 1843) épousa Louise Wansart (nee en 1841) et était le père de Clément Blaise de Géromont, grand-père de Edmond Blaise époux de Maria Mathonet.

II avait probablement un lien de parenté avec Henri Bodarwé (un des propriétaires futurs) par la femme à Henri (Pétronelle Gille avait comme père Johann Peter Gille et comme mère Catharina Blaise).

Le 21 novembre 1882, la ferme est vendue par Henri François Blaise de Géromont aux époux Guillaume Antoine et Marie Solheid de Baugnez pour la somme de 3.750 mares d'argent d'Allemagne.

Guillaume Antoine était déjà locataire des bâtiments à ce moment.

Le 2 janvier 1888, Guillaume Antoine de Baugnez vend la maison et dépendances à Henri Bodarwà de Baugnez pour le prix de 3.900 mares d'argent d'Allemagne

En 1902, Pauline Bodarwé, fille de Henri Bodarwé habitant au carrefour de Baugnez le bâtiment qui sera détruit lors de ('Offensive von Rundstedt, épouse Henri Mathonet de Thirimont et vient s'installer dans la maison „Maraite“.

En 1939 et jusqu'à ce jour, Léon Mathonet, fils de Henri, époux de Marie Maraite de Warche occupe la maison. Ainsi, la propriété est-elle à nouveau la propriété des descendants Maraite, même si Marie Maraite provient de la branche de Bellevaux.

En 1960, le corps de logis, construit en 1785, sera détruit pour faire place à un nouveau bâtiment plus spacieux.

Maison Mathonet-Maraite de Baugnez, datant de 1785 et détruite en 1960

L'actuelle maison Mathonet-Maraite à Baugnez

Aprés le décés de Godefroy Maraite en 1790, la maison côté Arimont a, comme an l'a déjà vu ci-dessus, été vendue peu après cette date à Jean Quirin Piron.

Par la suite, d'autres occupants prendront aussi possession de cette maison Maraite côté Arimont. II s'agit de:

Solheid Floribert

Nicolayde Faymonville jusque vers 1960

Mathonet Léon: 1960-1985

Mathonet Jacques: 1985...

Aujourd'hui (1995)cette maison n´est plus habitée.


La familie MARAITE de LIGNEUVILLE

Cette famille s'implanta à Ligneuville dans les années 1830 lors du mariage de Jean Joseph Maraite (1803-1879) et de Anne Marie Ledur de Ligneuville. Jean Joseph était le fils de Michel Maraite de Bellevaux (la maison Maraite de Bellevaux) et de Marie Françoise Jacquemotte de Lodomez.

Cette famille compte parmi sa descendance un "génie" en la personne de Emile Maraite (1886-1975).

Emile est connu pour toutes ses inventions révolutionnaires pour l´époque. N'a-t-il pas construit de ses mains la première centrale électrique alimentant tout le village, et ceci en 1912, une machine à coudre automatique, une horloge, une radio et combien d'autres petites merveilles.

Avec ses cousins Letronne et Aleff, ils étaient aussi les premiers dans la région à posséder une voiture.

Emile s'est éteint, nonagénaire. Ligneuville peut ête fier de Iui...

Emile Maraite et son épouse Madeleine Schmitz de Weisten

Décés du doyen d'âge de Ligneuville (extrait du Journal local)

Nous venons d'apprendre avec tristesse la mort de M. Emile Maraite de Ligneuville. II s'est éteint dans sa nonantième année. M. Maraite vit le jour à Ligneuville le 19 aoùt 1886, à l'époque où la région était prussienne. Durant sa vie, il s'avéra un homme ingénieux, et cela dés son plus jeune âge. Rappelons-nous, par exemple, l'histoire étonnante de ce petit gardien de vaches qui, alors que le siécle présent n'etait pas encore né, surveillait le troupeau de bovins dans les prés environnant.

Tout au moins était-il supposé le surveiller car, de temps en temps, les bêtes s'échappaient, et pour cause: le garçonnet - il avait 11 ans - déjà passionné de mécanique, préférait bricoler et c'est ainsi qu'il construisit une petite machine à coudre.

L'électricité alors en était à ses débuts et l'on ne parlait pas encore de réseaux couvant de vastes territoires, surtout pas dans les campagnes. Mais l'adroit jeune homme, constamment plonge dans les livres de science et de mecanique, s'interessait à ce nouveau mode d'éclairage et reussit, à 20 ans, à monter une turbine à eau qui allait permettre de supprimer dans la maison familiale des chandelles et les lampes à petrole.

Après qu'il eut dote sa maison de courant électrique, les voisins lui demandèrent d'en faire autant pour leurs demeures. Petit à petit, la turbine se mit à toumer pour plusieurs maisons, finalement c'etait tout le village qui était raccorde à la centrale qui, entre temps, avait subi des transformations. C'etait mettre Ligneuville à la pointe du progres, ceci en 1912.

Dans la suite, le village de Pont fut à son tour raccorde au petit réseau qui allait prendre une constante extension. M. Maraite vendait le courant à qui le demandait, il faut ainsi à la tête d'une petite entreprise de distribution prospère.

Cela dura juqu'en 1958, année où la société ESMA, installée entre temps dans la region et desservant la plupart des communes, acheta le courant au pionnier de Ligneuville, suite à un accord entre les deux parties.

De nos jours, les turbines continuent de tourner sur l'Amblève.

Jusqu'à un âge avancé, M. Maraite est resté un vrai bricoleur de génie, il ne se plaisait que dans son atelier avec ses outils, ses fils électriques et ses boulons. Il se tint d'ailleurs au courant de l´évolution de la technique et rien ne l'intéressait davantage à la télévision que les expériences spatiales. 11 aurait certainement fait un excellent technicien à la N.A.S.A.

Ce n'est pas sans fierte qu'il apparut en 1971, sur le petit écran, suite à une émission réalisée à Ligneuville par la RTB.

De son mariage avec Madeleine Schmitz en 1910, le couple eut un fils. Le défunt comptait actuellement trois petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants. En juin 1970, M. et Mme Maraite avaient fêté leurs noces de diamant. M. Maraite perdit son épouse en 1973. Il était membre de la Fabrique d´église de Ligneuville depuis 1935 et ancien combattant 14-18.

C'est avec beaucoup de recueillement que la population de Ligneuville a rendu hommage à celui qui contribua dans une large mesure à son expansion...

Emile Maraite et sa femme Madeleine. Son fils Henri et son épouse Elisabeth Danemark. Ses petits-enfants Bruno, Frangoise et Robert.

La famille PAQUEA MARETTE d'Outrelepont

Cette famille qui ne comporte que quelques générations est apparue au seizième siécle dans le quartier d'Outrelepont à Malmedy.

Les documents les plus anciens en notre possession datent de 1535 (II 791,118). On y parle des hoirs (héritiers) de Johan le gros Fils et notamment de Packé Marette son filiastre (beau-fils).

Packe Marette est donc ne au deut du XVIème siècle et son épouse etait probablement une fille de Johan Gros Fils.

Ce même Pacquea Marette est encore cité dans le recensement de la Principauté de Stavelot-Malmedy en 1544.

Les deux conjoints sont morts avant le 6 juin 1571, date du partage des hoirs de feu Paquea Marette de Malmedy et de feu son épouse; il s'agit de:

Johan qui vit en Stree

Johan dit le petit Jean qui vit en Rahier

Paquea le jeune

Marguerite et son époux Johan Gregoire

Le premier, Johan Paquea Marette (ou Johan, fils de Paquea Marette) dit aussi 'Grousch' ou 'Grousle' d'Outrelepont serait né vers 1540, avait une première épouse Marée, fille de Johan Renard del Stree d'Outrelepont (aussi dite Maraie de Mesnaige)

Celle-ci serait morte assez jeune entre 1570 et 1600 après avoir eu quatre filles Marguerite, Catherine, Marie et Jehenne.

Sa deuxième épouse s'appelait Isabeau et etait citée comme étant veuve de Johan Paquea Marette en 1602 (II 615,89).

En ce qui concerne les deux autres fils de Paquea Marette, Johan dit le petit Jean et Paquay le Jeune, aucun document ne fait allusion é leur mariage ou enfants.

Cette branche des Marette de Malmedy pour laquelle nous n'avons pas trouvé de lien la rattachant à celle de Hédomont s´éteint donc faute de descendance masculine.

La famille MARAITE de Xhoffraix

Les premiers documents mentionnant la présence d'une famille Maraite Xhoffraix datent de 1580. II s'agit d'une vente effectuée par Sabeau, la veuve de Léonard Marette à son beau-frère Quirin Marette et Anne Marette sa soeur. II apparait déjà ici une caractéristique de cette famille que l'on retrouvera sur plusieurs générations à savoir que le nom de famille se transmet assez régulièrement par les filles: le beau-frère Quirin porte le nom de Marette!

D'où provient cette nouvelle souche Marette?

Si elle a ses origines à Hédomont, ce Léonard Marette ne pourrait être qu'un frère à Pasquea dit Paquay Maree, fils de Johan Paul de Hédomont et qui avait vécu de 1540 à 1630 au 'dome' de Hédomont.

A ce jour, nous n'avons pas encore retrouvé de documents mentionnant les hoi (héritiers) de Jean Paul de Hédomont. Un tel document pourrait établir le lien de parenté entre ces deux souches.

D'autre part, lors des recensement de 1524 et 1544, nous ne trouvons pas de trace de Marette dans la région de Xhoffraix ce qui prouverait que cette famille s'y serait implantée vers 1550-1570.

Léonard Marette de Xhoffraix a eu six enfants dont Toussaint qui serait né vers 1560 et mort avant 1639. II épousa avant 1589 une veuve, Anne fille de Gaspar Cola de Mont dont il eut quatre enfants, Léonard, Jaspar, Marie et Anne.

Anne, probabiement née vers 1590-1600 épousera Pierre Leonard Dandrifosse qui elle aura trois enfants, Léonard, Pierre et Anne.

Les actes les concernant mentionnent pour ces enfants alternativement le nom Dandrifosse ou Marette. Ainsi, Anne, la fille de Anne Marette et Pierre Dandrifosse épousera Léonard Marquet.

Leur fille, encore une fois Anne, nee le 20 mai 1657, épousera le 5 juillet 1675 Jaspar Adam de Longfaye. Ce dernier serait rapidement appelé Jaspar Adam alias Maraite de Xhoffraix.

C'est ainsi que trois générations successives de filles ont transmis le nom de Mraite à leurs enfants. Celle-ci compte encore aujourd'hui une descendance nombreuse. dans la région de Xhoffraix.

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